Deux nouvelles de l’auteur américain, Robert Charles Wilson,
figurent au sommaire de ce volume. La première, YFL–500, a pour thème le
développement d’une certaine forme d’art, le transreprésentationnalisme, à
partir de la mise en forme de données analytiques. Excel à l’origine des
futures œuvres de l’humanité dans une société ou le chômage est devenu une
manière de vivre permanente pour certains, transmissible à ses descendants. Le
rêve d’une de ces chômeuse, une bohème, dont les données illégalement acquises
par un artiste qui, lui, ne rêve jamais, servira de matière première à la
conception d’une œuvre monumentale. Cependant, comme dans n’importe quelle
société, le vieil adage « bien mal acquis ne profite jamais » s’y
révélera toujours d’actualité.
La seconde nouvelle, Le mariage de la dryade, nous
transporte sur Isis, une exoplanète potentiellement mortelle pour les
organismes terrestres. Pour y vivre, les humains, ont été contraints à de
multiples artifices, tant issus de la génétique, que de la bio ingénierie.
Chaia Martine, dont le cerveau, suite à un accident, a été reconstruit, voit
des choses étranges. Illusions ou messages intentionnels délivrés par la
planète ?
Deux courts récits décrivant de possibles futurs pour
l’humanité. Robert Charles Wilson concocte un mélange de dépaysement et de
réalité grâce à des repères, des ancrages, géographiques notamment (mention
d’Eugène dans l’Oregon pour la première nouvelle, de Bruxelles pour la
seconde). Le développement y est intéressant, malheureusement, et ce pour les
deux récits, le dénouement y est trop vite amené.
(Article initialement publié sur de terres et de mots... le
23 octobre 2011)
Note : 7/10
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