lundi 19 mars 2012

YFL-500 (Robert Charles Wilson)


Deux nouvelles de l’auteur américain, Robert Charles Wilson, figurent au sommaire de ce volume. La première, YFL–500, a pour thème le développement d’une certaine forme d’art, le transreprésentationnalisme, à partir de la mise en forme de données analytiques. Excel à l’origine des futures œuvres de l’humanité dans une société ou le chômage est devenu une manière de vivre permanente pour certains, transmissible à ses descendants. Le rêve d’une de ces chômeuse, une bohème, dont les données illégalement acquises par un artiste qui, lui, ne rêve jamais, servira de matière première à la conception d’une œuvre monumentale. Cependant, comme dans n’importe quelle société, le vieil adage « bien mal acquis ne profite jamais » s’y révélera toujours d’actualité.
La seconde nouvelle, Le mariage de la dryade, nous transporte sur Isis, une exoplanète potentiellement mortelle pour les organismes terrestres. Pour y vivre,  les humains, ont été contraints à de multiples artifices, tant issus de la génétique, que de la bio ingénierie. Chaia Martine, dont le cerveau, suite à un accident, a été reconstruit, voit des choses étranges. Illusions ou  messages intentionnels délivrés par la planète ?
Deux courts récits décrivant de possibles futurs pour l’humanité. Robert Charles Wilson concocte un mélange de dépaysement et de réalité grâce à des repères, des ancrages, géographiques notamment (mention d’Eugène dans l’Oregon pour la première nouvelle, de Bruxelles pour la seconde). Le développement y est intéressant, malheureusement, et ce pour les deux récits,  le dénouement y est trop vite amené.
(Article initialement publié sur de terres et de mots... le 23 octobre 2011)

Note : 7/10

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